Une soirée avec Didier Malherbe pour son deuxième recueil Escapade en Facilie (coédition Le castor Astral et La Lucarne des Écrivains).
Escapade en Facilie parcourt en 120 sonnets les multiples faces du facile, au sens de naturel, allant de soi, coulant de source, éphémère et ludique, tel un tourbillon de toupie musicale.
Didier Malherbe s’est fait connaître internationalement au saxophone dans les années 1970 avec le mythique Gong, puis avec le groupe Hadouk au doudouk et flûtes du monde. Également sonnettiste, il est l’auteur de L’anche des métamorphoses.
Un volume de 144 pages à 14 euros
ISBN 979-10-278-0143-5
Pourquoi avoir voulu écrire un recueil de sonnets ?
« J’ai écrit mon premier sonnet à 17 ans. La forme m’a toujours intéressé, c’est un véritable microcosme, une forme courte qui ressemble à un petit monde. J’aime également l’idée de penser le sonnet comme une toupie : tous deux ne tiennent que sur la pointe, le dernier vers. »
Pourquoi intituler votre livre Escapade en Facilie ?
« Facile » renvoie à la fois au laudatif et au péjoratif. J’aime cette ambivalence des sens, j’interroge l’ambiguïté tout au long de ce recueil, qui m’a demandé trois années de travail. Je rejoins Voltaire en quelque sorte. Tout ce qui est élégant a l’air facile, mais l’inverse n’est pas vrai.